Jean François RIBAIL… parcours d’un civil

Nous allons dresser aujourd’hui le portrait de Jean François RIBAIL, un jeune cultivateur originaire des Hautes-Alpes, qui débarque à Tahiti en 1862 à l’âge de 29 ans. Contrairement à beaucoup d’autres, ce n’est pas par la Marine qu’il arrive en Polynésie mais comme civil. On ne connaît pas les véritables raisons qui ont poussé ce jeune homme a quitter la France pour Tahiti. Il s’y installe pendant 22 ans jusqu’à son décès en 1884. Les origines familiales Jean François RIBAIL est né à Buissard, un petit village de 207 âmes en 1836, situé à 17 km de Gap. Il est … Continuer de lire Jean François RIBAIL… parcours d’un civil

Mano vahine, cheffesse de Tautira

C’est un article intitulé « Mort de Mano vahine, cheffesse du district de Tautira (Août 1862) » paru dans le Bulletin de la SEO n° 87-88 qui m’a emmenée sur les traces de cette personnalité très intéressante. Petite-fille du grand chef Tati, mariée à Tera’imano Tefa’aroa a MAI, fils du grand chef de Porapora, elle représente les grandes lignées des chefs et des notables de la Polynésie. Les généalogies de ces grandes familles sont souvent visibles sur des sites comme Geneanet, toutefois il convient de vérifier ces informations. Cet article est donc appelé à être amendé. Fille de Fatohia Matahuira a TATI … Continuer de lire Mano vahine, cheffesse de Tautira

La famille TEROROTUA

Voici une généalogie simplifiée de la famille TEROROTUA de Mataiea. Nous démarrons avec l’ancêtre Vahirua a TEROROTUA, né en 1848 à Afaahiti (d’après un acte de notoriété de 1866). Il décède le 8 novembre 1902 à Mataiea à l’âge de 54 ans. Signature de Vahirua a TEROROTUA Cultivateur, charpentier, marchand, Vahirua a TEROROTUA est aussi conseiller à Mataiea. Il se marie deux fois et a 15 enfants (d’après nos recherches). Quelques-uns de ses enfants sont enregistrés avec le patronyme de VAHIRUA à la naissance, qu’ils font changer auprès du tribunal pour prendre le nom de TEROROTUA. Ces rectificatifs ont lieu … Continuer de lire La famille TEROROTUA

Mathurin MARCILLAC, la revanche d’un affranchi

Dans l’article précédent, il était question du parcours de la famille HOLOZET partie de la Martinique pour Tahiti. Nous sommes de retour aux Antilles, plus précisément à la Guadeloupe sur l’île de Marie- Galante avec l’histoire de Mathurin MARCILLAC. Les Antilles sont marquées par l’histoire de l’esclavage depuis le 17è siècle. Le système de l’affranchissement permettait aux maîtres de rendre la liberté à leurs esclaves. Environ 17.000 personnes sont affranchis à la Guadeloupe de 1826 à 1848, date de l’abolition définitive de l’esclavage. Mathurin MARCILLAC en fait partie. Affranchi à l’âge de 4 ans Dans les différents actes d’Etat-civil où il … Continuer de lire Mathurin MARCILLAC, la revanche d’un affranchi

La famille HOLOZET

L’article du jour est consacré au parcours inhabituel de la famille HOLOZET et s’appuie en grande partie sur l’article de Fabienne GALLON-JUVENTIN intitulé : Autour d’un ancêtre, le procureur A.A. HOLOZET ; Contribution à l’Histoire de Tahiti de 1862 à 1895, publié en 2009 dans le Bulletin de l’Association des Historiens et Géographes de Polynésie française. Mon idée était de reprendre et de compléter les informations recueillies par l’auteur pour vous faire une présentation de cette grande famille de Tahiti. Analyse de l’article La relecture de l’article concernant la famille HOLOZET a relancé mon intérêt sur la connaissance de cette grande famille. … Continuer de lire La famille HOLOZET

Upo’o… la tête

Upo’o désigne la tête humaine. D’après la légende, le roi Mahuru de Ra’iatea prend le nom de Uru. Par respect pour le roi, les têtes humaines alors appelées « uru » sont désormais nommées « upo’o ». « Upo’o pae’a » désigne l’acrocéphalie, c’est-à-dire la malformation crânienne donnant à la tête une forme en pain de sucre. Dans un second sens, « upo’o » désigne le chef (la tête) d’un parti. « Upo’o parau » désigne le titre d’un chapitre (entête). La photo : Au 19è siècle, la culture du coton était développée en Polynésie. Elle a depuis totalement disparue. Continuer de lire Upo’o… la tête

Bilan 2023 « Généalogie Tahiti »

Après des fêtes de fin d’années revigorantes en famille, je m’attaque enfin à mon bilan 2023. Bilan plus réflexif que d’habitude… les statistiques du blog démontrent très clairement la prédominance des articles ayant trait aux généalogies des familles qui ont un fort et ancien ancrage polynésien. Cet intérêt pour la généalogie n’est pas nouveau en Polynésie et est très lié aux problématiques de transmission des terres en indivision. Pour ma part, je m’attache à varier mes articles : familles polynésiennes anciennes, familles « demies » (métis)… mais aussi familles de passage. C’est tout cet ensemble qui fait la richesse de la mixité … Continuer de lire Bilan 2023 « Généalogie Tahiti »